Des mots pour le dire

Des mots pour le dire se veut un blogue qui laissera place aux mots qui porteront leurs messages au gré des vents et des humeurs.Que ce soit politique, poétique ou autre il y a toujours des mots pour le dire.Aucune reproduction totale ou en partie n'est autorisée sans concentement.

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Emplacement : Mauricie, Canada

mercredi, février 25, 2009

Fiers de quoi?



Dans le dossier de l’annulation de la reconstitution de la bataille des plaines d'Abraham, en quoi serions nous supposé être fiers? On chante et on danse cette victoire, mais dans les faits, ne serait-ce pas une grande et décevante défaite pour la société québécoise?

Les vingt minutes qui ont marqué notre passé en cette matinée du 13 septembre 1759, qu’on le veuille ou non, ont bel et bien eu lieu. Qu’on se mette la tête dans le sable ne changera rien à ce fait. Cette journée fut une défaite militaire certes, mais aussi le début d’un autre type de victoire: Celle d’un peuple qui aura su sauvegarder sa langue et sa culture distincts dans la paix.

Là où le bas blesse et ce qui m’attriste énormément c’est que la violence a réussi à faire peur et à gagner. C’est à cause des menaces de ces centaines de petits Ben Laden québécois qu’on ne verra pas la reconstitution d’une page de notre histoire. Le plus étrange ici c’est que plusieurs de ces voix violentes sont souvent présentes dans la plupart des manifestations à caractère pacifique pour la dénoncer. Ne se couvrent-ils pas de ridicule? Ne perdent-ils pas leur crédibilité? Qu’en pense-tu Falardeau?

Ce qui m’attriste aussi c’est qu’on se soit « applaventri » devant ces menaces inacceptables dans notre société. Ne serait-ce pas le début de la fin et le signal annonçant le début d’un certain type de terrorisme au Québec? Ne sommes nous pas en train de dire qu’ici, au Québec, le recours au aux menaces violentes pour faire peur est acceptable? N’est-ce pas de dire à haute voix que le terrorisme ça fonctionne?

À leurs façons, en 1759, les plaines auront contribué fortement à refermer les portes à la violence sur le territoire. J’ai bien peur, et ce bien malgré elles, qu’en 2009, elles les auront réouvertes.
Janvier 2009

dimanche, novembre 11, 2007

Pour que jamais nous n'oublions...

mercredi, octobre 31, 2007

100% Solo

dimanche, octobre 28, 2007

Pas pire pentoute

jeudi, septembre 06, 2007

Un dimanche à Kaboul



Pour redonner un sens à la vie d’une majorité d’afghans qui ne souhaitent que vivre en paix, pourquoi ne pas rapatrier nos troupes et les remplacer par une brigade de "faites l’amour et non la guerre" vêtu de salopette et de chapeaux de paille? On pourra remplacer ainsi les fusils par des paniers d’osier remplis de pétales de roses qu’on déversera sur les routes parsemées de bombes artisanales au beau milieu d’une foule d’enfants uni jambes.

Dans quel monde vivons nous? Sommes nous à ce point rêveurs? Avons-nous atteint une pointe d’égoïsme sans précédent? En 39-45 les québécois ne voulaient pas aller à la guerre, quelle chance que le gouvernement fédéral ne nous ait pas écouté, dans quel monde vivrions-nous aujourd’hui?

On réclame le retrait des troupes canadiennes pour les remplacer par des unités de casques bleus, d’accord, mais à quoi les casques bleus ont-ils servi en Bosnie? À part que de regarder des bandes rivales se tirer dessus, ont-ils empêché le génocide? Non, il aura fallu que le Canada avec ses alliés de l’OTAN envoient des avions et des troupes armées jusqu’aux dent pour bombarder, combattre et tuer des gens pour rétablir l’ordre.

Les casques bleus ont-ils réussi à empêcher le génocide au Rwanda? Pas plus… Le drame c’est que personne n’a voulu y envoyer des troupes bien armées pour combattre. L’ironie de cette histoire, c’est ce que tous reprochent à l’ONU et au USA de ne pas l’avoir fait, et qu’aujourd’hui on leur reproche de le faire ailleurs. On fait les mêmes reproches concernant le Darfour, alors qu’on a condamné l’intervention en Somalie lorsque des dizaines de casques bleus Pakistanais furent tués.

Aujourd’hui on critique le gouvernement d’être présent en Afghanistan sauvant des milliers de vies; Je ne comprends plus rien… Suis-je le seul? On voudrait sauver la planète mais aussitôt qu’on nous tire dessus on crie "Hey, t’es bien méchant! Moi je ne joue plus d’abord." La citation qui dit "La guerre, la guerre c’est pas une raison pour se faire mal" n’est que dans un film loin de la vrai vie.

Rapatrions les troupes, redonnons le pouvoir au Talibans et aux seigneurs de guerre, rouvrons les centres d’entraînement terroristes, donnons leur un chèque en blanc pour que des milliers de gens soient massacrés et parlons d’amour. Dans dix ans on enverra Luc Picard tourner un film "Un dimanche à Kaboul" et on pourra pleurer en gagne avec un gros pop-corn entre les mains en traitant les pays riches de sales lâches pour leur inactivité. On pourra par la suite l’inviter à "Tout le monde en parle" pour s’offrir une thérapie de groupe au frais des contribuables en répétant sans cesse, une larme à l’œil "ça n'a pas d'allure".

François Richard, septembre 2007

mardi, juin 05, 2007

Une image vaut mille mots

Quand Jésus disait de laisser venir à lui les petits enfants, il avait une toute
autre idée de celle de l'église...

mardi, mai 22, 2007

La STM en grève...





Que dire de plus??